Equipe

Tableau intitulé « Macheteros » de l’artiste Luly Gutierrez, Santa Cruz, Bolivie

Irène Bellier, Directrice de Recherches au CNRS – IIAC/LAIOS, Directrice du Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (CNRSEHESS), responsable SOGIP-principal investigator, aire de recherches : ONU/International

Irène Bellier est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1976), docteur en ethnologie et anthropologie sociale de l’EHESS (1986), directrice du LAIOS (équipe de l’IIAC, Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain, CNRS-EHESS), vice-présidente du GITPA (Groupe International de travail pour les Peuples Autochtones). Auteur d’une thèse sur les rapports entre les femmes et les hommes dans la société Mai huna (Amazonie péruvienne) publiée en espagnol [El Temblor y la Luna, 1991), elle s’est orientée vers l’anthropologie des institutions et du politique pour étudier la formation des élites françaises (L’Ena comme si vous y étiez, 1993), la diversité culturelle de la Commission européenne (Anthropology of the European Union. Building, Imagining, Experiencing Europe, 2000), les programmes d’intégration des Roms en Europe, les politiques de développement, puis le mouvement international des Peuples Autochtones, à partir de l’étude des instances onusiennes en charge des questions autochtones et de la rédaction de la Déclaration des Nations sur les Droits des Peuples Autochtones.

Leslie Cloud, Chercheuse-juriste – aire de recherches : Chili/Argentine

Juriste, titulaire d’une maitrise en droit international public de l’Université Panthéon-Sorbonne, elle possède un diplôme universitaire de « juriste internationaliste de terrain » de l’Université d’Aix-Marseille ainsi qu’un DEA « étude des sociétés latino-américaines », option science politique de l’IHEAL, Université Sorbonne-Nouvelle. Elle réalise actuellement un doctorat en droit public à l’IHEAL, relatif à la reconnaissance des droits des peuples autochtones au Chili et en Argentine depuis les indépendances et à son impact sur l’évolution du droit ainsi que l’organisation et le  fonctionnement de l’Etat. Ses recherches portent sur les droits des peuples autochtones, leur histoire juridique, les traités auprès de nations autochtones, le pluralisme juridique, les systèmes juridiques autochtones, les modes de gouvernance autochtone, l’Etat de droit, la justice constitutionnelle ainsi que les fondements du Droit.

Yves-Marie Davenel- Manager – Assistant de recherche

Docteur en anthropologie sociale de l’EHESS, Yves-Marie Davenel est chercheur associé au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (LAIOS-IIAC). Gestionnaire et assistant de recherche au sein du projet SOGIP, il poursuit parallèlement ses recherches sur le Kazakhstan et l’Asie centrale, région qu’il fréquente régulièrement depuis 2002. Après s’être intéressé au dialogue minorités ethniques – Etat à travers les phénomènes de renouveau culturel, identitaire et politique postsoviétiques, il questionne aujourd’hui les processus de subjectivations politiques et les pratiques associatives. Au sein de l’équipe SOGIP, ses recherches portent sur l’évolution des registres sémantiques utilisés par les instances internationales onusiennes relatifs aux discours sur les droits et revendications des peuples autochtones.

Rowena Dickins Morrison – Chercheuse aire de recherches  : Australie, Nouvelle-Calédonie, Océanie

R Dickins Morrison - photoPostdoctorante SOGIP (LAIOS/EHESS), affiliée à l’ANUCES. Rowena Dickins Morrison est diplômée de droit et de lettres (Honours 1) et d’un doctorat de l’ANU. Sa thèse porte sur les enjeux politiques autour de la culture et de l’identité kanak en Nouvelle-Calédonie entre 1975 et 2005, à travers une analyse critique du discours de la presse écrite locale. En 2012, en tant que postdoctorante ANUCES, invitée au CERI Sciences Po (Paris), et lauréate d’une bourse « EUOSSIC Erasmus Mundus » de la Commission européenne, Rowena a mené des recherches sur l’identité européenne et l’engagement de l’UE dans le Pacifique sud. En 2008 et 2009, elle a travaillé au National Museum of Australia sur des projets concernant les peuples autochtones de l’Australie. Dans le cadre de SOGIP, Rowena poursuit ses recherches sur les enjeux politiques autour de la culture et de l’identité autochtones en Nouvelle-Calédonie, dans le contexte de la phase ultime du processus de décolonisation de l’Accord de Nouméa. Elle étudie aussi les développements culturels, politiques et juridiques concernant les peuples autochtones de l’Australie et de l’Océanie. Dans chacun de ces cas, l’analyse des implications politiques des appropriations discursives de l’UNDRIP constitue un axe majeur de ses recherches.

 Marion Dupuis – Documentaliste – Webmaster

Diplômée d’histoire contemporaine  («la question palestinienne en 1947 à travers la presse britannique» / Rennes II) et en documentation (INTD/CNAM), elle est chargée dans le cadre du projet SOGIP de la mise en place d’un projet documentaire incluant site web, blog veille collaboratif et base de données documentaire. Elle a tout d’abord travaillé dans la presse quotidienne, au service photo du Daily Mirror à Londres et à Ouest-France (documentation rédactionnelle à Rennes ainsi qu’au bureau parisien). Se spécialisant ensuite dans la documentation web et multimédia, elle a alors travaillé pour l’agence web Protosite et l’agence de photo Hemis.fr. Elle a également collaboré à plusieurs œuvres multimédia : le DVD-Rom «Images of Europe : the cultural patterns of European enlargement»-CULTPAT/UE en étant associée au programme de recherches européen CULTPAT/Vème PCRD rattaché au LAIOS et au DVD-Rom «Des peuples autochtones francophones en mouvement» GITPA/UNESCO. Elle a créé avec Nicole Guinel, les sites web Tradaphasia et Aphasia Translate et a récemment réalisé le diaporama sonore :  « Hybrides humains/animaux éphémères dans le street art » qui évoque notamment la communauté Tupinamba au Brésil.

Verónica González González, Chercheuse aire de recherches  : Mexique

Verónica González González est docteure en Sociologie de l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine. Depuis 2003 elle s’intéresse aux aspects internationaux des questions autochtones et notamment à l’interaction entre les échelles internationale et locale. Ses travaux de recherche ont porté, dans un premier temps, sur l’analyse de l’impact de l’aide international sur les communautés autochtones au Mexique (Chiapas), pour se focaliser, ensuite, sur l’étude de l’évolution d’un domaine international autochtone dans le système des Nations unies. Actuellement, au sein de l’équipe SOGIP, ses recherches visent à analyser l’interaction entre acteurs internationaux, transnationaux et locaux, dans le cadre de la mise en oeuvre des droits des peuples autochtones à l’échelle nationale, au Mexique.

Stéphanie Guyon, Chercheuse – aire de recherches : Guyane française

Docteure en science politique (Université Paris 1, 2010), Stéphanie Guyon est Maîtresse de Conférences en Science politique,
Université de Picardie Jules Verne, chercheuse au CURAPP, Amiens. Elle poursuit des recherches sur la Guyane depuis 2003. Ses travaux ont d’abord porté sur les mobilisations en faveur de la propriété de la terre dans le village amérindien de Balaté (commune de St-Laurent du Maroni) et sur les appropriations locales des luttes autochtones. Son doctorat a appréhendé la formation d’un espace politique dans la commune de St-Laurent du Maroni de 1949 à nos jours dans la perspective de saisir les relations entre Amérindiens, Noirs-marrons et Créoles sur une scène sociale circonscrite. A partir d’une ethnographie des pratiques politiques locales, la thèse examine les conditions effectives de la transmission dans l’espace politique contemporain des hiérarchies entre les groupes forgées pendant le moment colonial. Le projet SOGIP lui permet de revenir à la question des droits fonciers des Amérindiens et plus largement à celle de l’appropriation des standards globaux énoncés dans l’UNDRIP en élargissant sa recherche à l’ensemble de la Guyane et en y intégrant une perspective comparée avec le Surinam.

Jennifer Hays, Chercheuse- aire de recherches : Botswana, Namibie

Elle travaille avec les communautés San au Botswana et en Namibie depuis 1998,
en tant que chercheur et en tant que consultant dans le domaine de la création
et l’évaluation de projets d’éducation et initiatives au sein des communautés. 
Sa thèse de doctorat en anthropologie (State University of New York, Albany,
2007) examine les questions liées à la transition des enfants et les jeunes des
Nyae Nyae Ju|’hoansi au système d’éducation formel. Ses publications récentes et
domaines de recherche explorent les questions liées aux droits des autochtones
et à l’éducation, les savoirs autochtones, et les droits à la terre ainsi que
les moyens de subsistance économique. De 2007 à 2010, elle a obtenu une bourse
de recherche en études comparatives autochtones, dans le département
d’archéologie et d’anthropologie sociale à l’Université de Tromsø, en Norvège.

Laurent Lacroix, Chercheuraire de recherches : Bolivie

Docteur en sociologie, il analyse, depuis 1997, la situation socio-politique en Bolivie tout en centrant ses recherches sur les politiques ethniques et la question agraire dans ce pays. Il travaille sur le mouvement autochtone, les politiques publiques, les (ré)formes de l’Etat, les processus d’ethnicisation, la gouvernance territoriale et depuis peu, sur les effets des cultures d’exportation en Amérique latine. Entre 2006 et 2009, il fût coordinateur scientifique de l’équipe « Gouvernance et Genre » à l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID) de Genève dans le cadre du programme NCCR North-South. Il est chercheur associé au CREDA (UMR 7227) et  a obtenu, en 2009, la qualification pour exercer les fonctions de Maître de Conférence (Section CNU 19). Pour plus d’informations sur ses activités : http://www.laurentlacroix.blogspot.com/

Chan Langaret , Manager – Assistant de recherche

arton590-ce932Doctorant en socioanthropologie à Paris Ouest Nanterre La Défense, Chan Langaret est intégré au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (LAIOS-IIAC). Coordinateur, gestionnaire et assistant de recherche au sein du projet SOGIP, il poursuit par ailleurs sa thèse de socioanthropologie sur les acteurs en France. L’approche socioanthropologique vise à comprendre les phénomènes socioculturels tels que définis socialement dans la collectivité mais aussi tels qu’ils sont vécus anthropologiquement par les acteurs eux-mêmes. Il explore dans ses recherches les liens et les différences existant entre la personne des comédiens et les personnages auxquels ils prêtent vie, que ce soit sur la scène fictionnelle, sur la scène sociale ou sur la scène publique. Il enseigne parallèlement depuis 2004 la sociologie et l’anthropologie à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et depuis 2011 au centre CNAM de Saint-Denis ainsi qu’au CNAM de Paris.

Martin Préaud, Chercheur – aire de recherches : Australie

Postdoctorant SOGIP (LAIOS/EHESS) /Membre de l’équipe « anthropologie de la perception » dirigé par B. Glowczewski au Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège de France. Martin Préaud est titulaire d’un doctorat de l’EHESS et d’un PhD de James Cook University en anthropologie sociale et ethnologie. Il poursuit ses recherches en Australie depuis 2004. Ses travaux ont d’abord porté sur les peintures et performances aborigènes, prises comme indices des relations politiques et culturelles entre Etat et autochtones. Son doctorat, obtenu en 2009, examinait les régimes de représentation et d’action politique des Aborigènes du Kimberley (nord-ouest de l’Australie).  Développée auprès du Centre de la Loi et de la Culture Aborigène du Kimberley, une organisation fédérant une trentaine de groupes autochtones, la thèse détaille les ressorts politiques, historiques et culturels de l’autochtonie dans cette région, au travers d’une ethnographie des localités et des réseaux autochtones.  Dans le cadre de SOGIP, ses recherches s’étendent à l’ensemble de l’Australie, questionnant l’articulation des institutions autochtones et non-autochtones et l’appropriation des standards globaux énoncés dans l’UNDRIP.

Raphaël Rousseleau, Chercheur – aire de recherches : Inde

Docteur en anthropologie sociale (EHESS, 2004), il est post-doctorant au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (LAIOS-IIAC) dans le cadre du projet SOGIP, ainsi que chercheur associé au Centre d’Etude de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS, CNRS-EHESS). Depuis 1999, il s’est spécialisé dans l’histoire et l’ethnographie des adivasi (“premiers occupants”) ou “tribus répertoriées” (Scheduled Tribes) par la Constitution de l’Inde, en particulier de l’État de l’Orissa. Plus récemment, il a étudié les discours et les pratiques de l’art adivasi / tribal indien (Voir la présentation sur le site du musée Quai Branly). Le projet SOGIP lui permet d’élargir ses travaux aux revendications d’autodétermination des adivasi en matière de droits fonciers et d’utilisation de leur territoire, d’éducation et de propriété intellectuelle et culturelle. Plus d’informations sur ses activités

Benoît Trépied, Chercheur  – aire de recherches : Nouvelle-Calédonie

Benoît Trépied est chargé de recherche au CNRS (IRIS, Paris). Il est titulaire du doctorat en anthropologie sociale de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, il est également titulaire du DEA de sciences sociales (Ecole Normale Supérieure-EHESS). Il a successivement enseigné la sociologie, l’histoire, l’anthropologie et la science politique dans les universités Paris-XII, Grenoble-I, de la Nouvelle-Calédonie et Paris-I. Chercheur invité à Victoria University of Wellington (Nouvelle-Zélande) puis au East-West Center de Hawaii (Etats-Unis), il a également réalisé plusieurs séjours postdoctoraux en Australie (Australian National University, Canberra) et en Nouvelle-Calédonie (Institut agronomique néo-calédonien, Pouembout). Il vient de publier son premier ouvrage : Une mairie dans la France coloniale. Koné, Nouvelle-Calédonie (Paris, Karthala, coll. Recherches Internationales, 2010).

3 commentaires pour Equipe

  1. Alfonso M. DORADO dit :

    Bonjour,
    Bravo pour votre projet !

    Alfonso M. Dorado
    Rep. en Europe-CIDOB Bolivie

  2. Gilbert Aboushow Nzie dit :

    Bonjour. Je viens de soutenir un Master recherche en Anthropologie. Mon travail portait sur : Déforestation et dynamiques socioculturelles chez les Pygmées Bakola/Bagyéli de Lolodorf, Sud Cameroun. je souhaite s’il y’a moyen d’intégrer votre équipe de recherche et quelles en sont les conditions.
    Gilbert

  3. Ping : Nouvel ouvrage sur l’éducation du peuple San de Namibie | Réseau Peuples Autochtones

Laisser un commentaire