First Peoples Human Rights Coalition présente les résultats de la Réunion internationale du groupe d’experts sur les peuples autochtones et les forêts

First Peoples Human Rights Coalition, présente les résultats de la Réunion internationale du groupe d’experts sur les peuples autochtones et les forêts, qui s’est tenue du 12 au 14 janvier 2011 au siège de l’ONU à New York. Pour plus d’informations

Communiqué de First Peoples Human Rights Coalition transmis par le DOCIP le 2 mars 2011.

«Des experts venus du monde entier se sont rassemblés lors de la Réunion internationale du groupe d’experts sur les peuples autochtones et les forêts, qui s’est tenue du 12 au 14 janvier au siège de l’ONU à New York. La discussion, qui a eu lieu sur deux jours, s’est concentrée sur le droit des peuples autochtones à la participation et la consultation et a abouti aux conclusions et recommandations significatives suivantes. Soulignant l’importance du principe de participation effective, le groupe a insisté sur le rôle essentiel des peuples autochtones dans tous les projets concernant les forêts et leur préservation. Ainsi, les experts ont relevé que les peuples autochtones devaient être des leaders actifs et participer aux célébrations de l’Année Internationale des Forêts (2011). Le groupe d’experts a également convenu qu’il est dorénavant temps de reconnaître les peuples autochtones comme les gardiens de nombre des forêts abritant la plus grande biodiversité au monde et de prendre en considération leurs connaissances ancestrales et approfondies en matière de préservation des forêts. Le groupe a également noté que souvent, les peuples autochtones ne sont pas considérés en tant que décideurs, alors qu’ils forcés à participer aux discussions concernant les partenariats sur les forêts. Les participants ont convenu qu’une application effective et entière de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones est cruciale, puisqu’elle fournit un cadre pour les droits des peuples autochtones relatifs aux forêts et reconnaît leur droit à la prise de décision ainsi que leur droit à participer à la prise de décision. Les intervenants ont également exprimé le besoin d’institutionnaliser des mesures de non-discrimination et d’égalité, de réorganiser les droits à la propriété traditionnels des peuples autochtones, de reconnaître la responsabilité des États à faire appel à la responsabilité sociale des entreprises et de créer les cadres nécessaires à la collaboration avec les peuples autochtones. Les participants ont établi que, pour atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, il est nécessaire d’étendre la portée de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones afin d’améliorer la collaboration entre l’ONU, les États et les peuples autochtones  et de renforcer l’engagement de l’Instance permanente sur les questions autochtones vis-à-vis des initiatives régionales. »

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